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Auteurs préférés :

Voici ma liste d'auteurs qui ont ma préférence, je place Padura mon préféré des préférés sur la première page, les autres se trouvent sur la bande de défilement :

 

 

Léonardo Padura : né en 1955 à La Havane (Cuba)

 

Leonardo Padura Fuentes est l'auteur le plus célèbre travaillant à Cuba aujourd'hui. Il a écrit des scripts de films, des livres de nouvelles et une série de romans policiers traduits en de nombreuses langues. Ses essais politiques servent d'aides scolaires pour les cours dans les universités du monde entier.

Malgré tout ceci, Padura (comme il s'appelle lui-même) n'attire pas beaucoup de visiteurs de l'étranger. Les touristes s'approchent rarement de l'étude faisant l'objet de son livre, dans la banlieue de classe ouvrière de Mantilla. Non, les gens qui viennent à La Havane à la recherche d'un écrivain, recherchent la plupart du temps les traces d'Ernest Hemingway. Ils se rassemblent à l'hôtel Ambos Mundos, la première résidence cubaine d'Hemingway, et ignorent son quartier populeux de Mantilla.

Son oeuvre :

 

  • Cycle Les Quatre Saisons :

    • Passé parfait (1991) - Prix des Amériques insulaires 2002,  Ã©ditions Métailié, 2000

    • Vents de Carême (1994), éditions Métailié

    • Electre à La Havane (1997) - Prix Café Gijon 1995, Prix Hammet 1998,éditions Métailié, 1998 

    • L"Automne à Cuba (1998) - Prix Hammet 1999 Ã©ditions Métailié, 1999

  • Adiós Hemingway (2001), éditions Métailié, 

  • Les brumes du passé (2005), éditions Métailié, 2006 

  • Mort d'un chinois à La Havane (2011), éditions Métailié, 2001 

  • Heretiques (2013), éditions Métailié, 2013

  • Fiebre de caballos (1988)

  • Le Palmier et l'Etoile (2002), roman policier historique ayant pour héros le poète José María Heredia, éditions Métailié, 2003 

  • L'homme qui aimait les chiens (2009), roman fondé sur les dernières années à La Havane de Ramón Mercader, l'assassin de Léon Trotski, Ã©ditions Métailié, 2011

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Mon avis sur "Electre à La Havane" :



---Un livre qui m'a transporté à nouveau dans cette ville que j'ai quittée, sur les pas d'El Conde (le comte en espagnol, le flic en français..) je me suis baladé sur ses traces. J'ai retrouvé cette atmosphère insouciante et grave à la fois, joyeuse et triste, mélange sucré salé, paradis et enfer sur terre, où tout semble permis mais où l'on se heurte à l'interdit à chaque coin de rue, chaque acte de la vie privée ou publique, où le regard de l'autre peut être autant bienveillant que fliqué...Et Padura sait nous mettrre dans cette ambiance lui qui commence sa demarche avec plein d'à prioris sur les homosexuels et qui au fil des pages ouvre les yeux, entend leurs misères à Cuba et les comprend de plus en plus...Ce bouquin est un requisitoire aussi fort que le film "fraise et chocolat"...

Style et thèmes :

 

Padura a une belle écriture, limpide et agréable, sa lecture est aisée et il dispose d'une importante documentation sur les thèmes qu'il aborde et ce grâce à une aide internationnale, il en est ainsi de l'homosexualité, de la peinture, de la poèsie, du nationnalisme, de l'intolérance religieuse et du racisme..etc...

Classifié comme auteur de polars, il ne faut pas s'attendre à trouver dans ses oeuvres des enquêtes à l'américaine ou à la française. En fait, son policier "le Cond" dans ses premiers ouvrages est anti-flic, il réchigne à suivre le système et il n'a qu'une envie, quitter la Police. 

Il le fera, et deviendra "Privé" puis "chercheur de livres rares", dans "Hérétiques" son dernier ouvrage notamment. Mais dans cette évolution deux axes le guident : son amour des enquêtes et son amitié avec ses "potes" d'enfance dont "El flaco", "El conejo" etc...

Connus sur les bancs de l'école, chez lui rien ne vaut un bon repas entre amis et une bouteille de rhum ou de bière, ah si, peut être son amour d'enfance qu'il poursuit d'oeuvre en oeuvre...

 

 

 

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