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Le Chiapacan

 

En provençal issu de l'italien, le chiapacan ou chapacan c'est l'attrapeur de chiens errants, les parents en menacaient leurs enfants lorsqu'ils n'étaient pas sages...

 

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Cette page recueillera des photographies de la Vieille ville de Nice et de ses rues et des morceaux d'Histoire du Comté Niçois....

 

 

 

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La vieille ville de Nice est encadrée par : Le boulevard Jean Jaurès à l'Ouest, la Place Garibaldi, La rue Catherine Ségurane, la rue de Foresta, les quais de Raubà Capeu et des Etats Unis. Au sud est trône la Colline du Château et au sud le Cours Saleya....

Lorsque l'on venait de la Place Garibaldi pour entrer dans la vieille ville se trouvait la porte Pairolière donnant sur la rue Pairoliere...

 

 

 

 

Un peu d'histoire...

Au Moyen-Âge, la rue était occupée par les chaudronniers - les « pairoulié » en niçois - qui avaient mission de protéger la porte fermant la ville basse au nord et débouchait sur la vallée du Sourgentin. Cette porte s'appela d'abord la porte des Paysans. A sa gauche, s'élevait une tour ronde : la tour Saint-Sébastien. Au XVIe siècle, la porte des Paysans devint la porte Saint-Sébastien puis la porte Pairolière. Le 29 septembre 1521, Beatrix de Portugal, future duchesse de Savoie, fut reçue par son fiancé le duc de Charles III le Bon à la porte Pairolière. Cette tour et la porte furent minées en 1706 par Berwick. La porte fut rasée définitivement en 1778 et la rue baptisée Rue de la Vertu, à la place de la porte et des murs allant du paillon au Château, on fit la place Victor, l'actuelle place Garibaldi. Source : Per Carriera de Marguerite et Roger Isnard (édition Serre).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Descendons la rue Pairolière, en direction de la Place Saint François :

 

 

Jean Miralheti dont le vrai nom paraît être Miralhet, (diminutif de miralh, miroir) est le plus ancien des peintres primitifs niçois,  maître de Bréa. Il est né en 1394 à Montpellier et acquit droit de vivre à Nice en 1418. De 1432 à 1444 il exerça son art en Provence et mourut en 1457, peu après, vraisemblablement à Marseille où il peignit une Annonciation entre sainte Catherine et saint Antoine pour la cathédrale de la Major . Il semble avoir été aussi tisserand et même nanti de quelque mission de diplomatie entre communautés (cf. A. Compan. Illustration du N. et du P. CCIII). On n’a conservé de lui que quelques retables de toute beauté, l’un à Toulon, l’autre à Marseille, le plus célèbre étant celui de Nice Notre-Dame de la Miséricorde dans la chapelle de ce nom au cours Saleya, ce tableau montre l'influence catalane sur l'art du peintre .

Au XIXe siècle, après l’aménagement du boulevard, cette rue prend le nom de "Aquedot". Il renvoie, sans doute au canal qui depuis le XVIe siècle, conduisait l’eau de la source Saint-Sébastien voisine au lointain Palais Sarde .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle s’appela rue des Tisserands (dei Teissedou) puis en 1889 rue Pierre Sola et depuis 1913 rue François Zanin. Celui-ci, né à Nice en 1826, mort en 1886, fut entrepreneur de maçonnerie et conseiller municipal.

Au n° 5 de la rue se trouvait l’ancien hôpital de la Sainte-Croix fondé en 1636 par l’archiconfrérie des Pénitents blancs.
Presque en face sur la façade de l’ancien bar de la Treille se trouve une plaque commémorative de la fondation en 1925 de la « Ciamada Nissarda » à l’initiative de Jouan Nicola 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec la rue F.Zanin elle fait un angle et monte vers la ruelle Saint-Augustin au niveau du choeur de l'Eglise Saint Augustin

 

 

 

                                                        La Rue du Choeur peinte par Alain Benedetto

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La Rue Pairolière
Rue Miralheti
Rue François Zanin
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